Discussion:
Les sites de paroles de chansons réduits au silence
(trop ancien pour répondre)
Cédric HORBLIN
2005-01-28 22:11:23 UTC
Permalink
Le syndicat des éditeurs de musique leur demande de mettre fin à leur
activité, pour violation de la propriété intellectuelle.

Hélène Puel , 01net., le 26/01/2005 à 18h29


La nouvelle année apporte son lot de nouvelles résolutions. Alors que les
sites de diffusion de paroles de chansons existent depuis plusieurs années
sur Internet, c'est en ce début janvier que le syndicat des éditeurs de
musique a décidé de « régulariser » leur situation
Le SCDEM (dite chambre syndicale de l'édition musicale) vient, en effet, de
contacter les webmasters. Par courrier recommandé, le syndicat les enjoint
de cesser la diffusion des textes qu'ils mettent à disposition sans
autorisation et sans reverser de droits à leurs auteurs.
Il les informe qu'ils enfreignent le code de la propriété intellectuelle.
Cette infraction, au même titre que le téléchargement illégal de musique,
est punissable d'une amende de 300 000 euros et de trois ans de prison. A ce
jour, une trentaine de sites sont concernés.
« Une telle action s'est révélée particulièrement nécessaire, dans la
mesure où la plupart des responsables de ces sites - souvent amateurs -
méconnaissent le droit d'auteur et le régime juridique applicable dans ce
domaine. Quant aux oeuvres, elles sont souvent reproduites de manière
erronée et sans qu'aucune mention du nom des auteurs, compositeurs et
éditeurs n'apparaisse », explique le syndicat dans un communiqué.
Les sites créent une association
L'affaire connaît des précédents. En 2003, EMI Public Publishing France ,
membre de la SCDEM avait adressé plusieurs courriers à paroles.net pour que
soient retirés les titres issus de son catalogue musical. Aujourd'hui, la
partition se joue à plus grande échelle : tous les sites diffusant des
paroles de chansons sont concernés.
D'ores et déjà certains d'entre eux comme lacoccinelle.net ont préféré
suspendre la mise en ligne des textes dans l'attente de trouver un accord.
« Nous avons préféré obtempérer. Nous n'avons aucune raison de défier les
éditeurs et de risquer un procès », commente Yvan Taviaud, webmaster de la
cocinelle.net.
Afin d'entamer les négociations, les sites de paroles de chansons se sont
réunis au sein d'une association. Celle-ci contacte un à un les 70 éditeurs
membres de la SCDEM. « Nous sommes prêts à payer des droits, encore faut-il
voir les sommes qui nous seront demandées », confie un webmaster.
Si aucun accord n'est trouvé, les sites diffusant des paroles de chansons
pourraient être contraints de baisser le rideau. En 2002 déjà, la CSDEM
avait obtenu de la justice la fermeture de miditext.com
JohnT
2005-01-30 09:09:49 UTC
Permalink
Oui et bientôt :

- Interdiction de faire paraitre des tablatures,
- Interdiction de mentionner un nom d'artiste sans payer
- et j'en passe !

Qu'est-ce que les majors ne feraient pas pour gagner du pognon... Faut dire
qu'ils sortent tellement de merdes qu'il faut bien qu'ils essayent de
grapiller ailleurs.

Les plus à palindres en fait sont les artistes eux-mêmes.
Post by Cédric HORBLIN
Le syndicat des éditeurs de musique leur demande de mettre fin à leur
activité, pour violation de la propriété intellectuelle.
Hélène Puel , 01net., le 26/01/2005 à 18h29
La nouvelle année apporte son lot de nouvelles résolutions. Alors que les
sites de diffusion de paroles de chansons existent depuis plusieurs années
sur Internet, c'est en ce début janvier que le syndicat des éditeurs de
musique a décidé de « régulariser » leur situation
Le SCDEM (dite chambre syndicale de l'édition musicale) vient, en effet, de
contacter les webmasters. Par courrier recommandé, le syndicat les enjoint
de cesser la diffusion des textes qu'ils mettent à disposition sans
autorisation et sans reverser de droits à leurs auteurs.
Il les informe qu'ils enfreignent le code de la propriété intellectuelle.
Cette infraction, au même titre que le téléchargement illégal de musique,
est punissable d'une amende de 300 000 euros et de trois ans de prison. A ce
jour, une trentaine de sites sont concernés.
« Une telle action s'est révélée particulièrement nécessaire, dans la
mesure où la plupart des responsables de ces sites - souvent amateurs -
méconnaissent le droit d'auteur et le régime juridique applicable dans ce
domaine. Quant aux oeuvres, elles sont souvent reproduites de manière
erronée et sans qu'aucune mention du nom des auteurs, compositeurs et
éditeurs n'apparaisse », explique le syndicat dans un communiqué.
Les sites créent une association
L'affaire connaît des précédents. En 2003, EMI Public Publishing France ,
membre de la SCDEM avait adressé plusieurs courriers à paroles.net pour que
soient retirés les titres issus de son catalogue musical. Aujourd'hui, la
partition se joue à plus grande échelle : tous les sites diffusant des
paroles de chansons sont concernés.
D'ores et déjà certains d'entre eux comme lacoccinelle.net ont préféré
suspendre la mise en ligne des textes dans l'attente de trouver un accord.
« Nous avons préféré obtempérer. Nous n'avons aucune raison de défier les
éditeurs et de risquer un procès », commente Yvan Taviaud, webmaster de la
cocinelle.net.
Afin d'entamer les négociations, les sites de paroles de chansons se sont
réunis au sein d'une association. Celle-ci contacte un à un les 70 éditeurs
membres de la SCDEM. « Nous sommes prêts à payer des droits, encore faut-il
voir les sommes qui nous seront demandées », confie un webmaster.
Si aucun accord n'est trouvé, les sites diffusant des paroles de chansons
pourraient être contraints de baisser le rideau. En 2002 déjà, la CSDEM
avait obtenu de la justice la fermeture de miditext.com
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