Cédric HORBLIN
2005-05-29 00:44:00 UTC
Bruxelles (AFP) -
Alors qu'en France, la journée de solidarité avec les personnes agées a
montré >ses limites, les services de la Commission européenne réfléchiraient
à un moyen inédit de >financer la solidarité avec les personnes agées : les
e-mails payants.
Alors qu'en France, la journée de solidarité avec les personnes agées a
montré >ses limites, les services de la Commission européenne réfléchiraient
à un moyen inédit de >financer la solidarité avec les personnes agées : les
e-mails payants.
Issu d'une proposition franco-belge, le principe des e-mails payants (entre
deux et cinq centimes, >selon la taille du courrier) pourrait se voir
appliquer dès 2007 dans certains pays.
"Nous en sommes encore au stade des études de faisabilité avec les FAI
(fournisseurs d'accès >internet)", expose Rald Van Hagen, attaché de Presse
auprès du Commissaire européen aux >affaires sociales, le tchèque Vladimir
Spidla. "Une majorité d'entre eux était hostile au projet >lorsqu'il leur a
été présenté. Mais les arguments développés par la Commission les ont
finalement >convaincus."
Ces arguments reposent sur une idée simple : mettre les nouvelles
technologies de l'information >au service de la solidarité, afin que les
jeunes générations participent au bien-être des anciens et >des plus
fragiles.
Il resterait cependant quelques réticences, notament du coté de la Grande
Bretagne et du >fournisseur d'accès français Free.
Cyril Poidatz, président du conseil d'administration du groupe Iliad,
propriétaire de Free, est l'un >adversaires les plus acharnés du projet
européen : "Internet était un espace de liberté totale >depuis des années.
Le projet de la Commission est totalement ahurissant."
"Le silence des autorités françaises sur ce projet, qui existe pourtant
depuis plusieurs mois, est >assourdissant, et celui des médias l'est encore
davantage. La proximité du référendum sur la >constitution européenne n'y
est sans doute pas pour rien."
"Le viellissement de la population rend l'adoption de mesures fortes
absolument inévitable", >explique Ralf Van Hagen. "Le recul du gouvernement
français devant la levée de bouclier syndicale >rend nécessaire, à terme,
l'intervention de la Commission."
Les spécialistes s'accordent à penser que nombre de pays de l'Union
européenne risquent de >connaître un véritable désastre financier s'ils ne
trouvent pas rapidement des financements très >importants.
"L'enjeu ne se compte pas en millions d'euros", précise Ralf Van Hagen,
"mais en dizaines de >milliards d'euros au niveau communautaire. Le
principe de subsidiarité nous impose d'intervenir >rapidement et à
l'échelle européenne."
deux et cinq centimes, >selon la taille du courrier) pourrait se voir
appliquer dès 2007 dans certains pays.
"Nous en sommes encore au stade des études de faisabilité avec les FAI
(fournisseurs d'accès >internet)", expose Rald Van Hagen, attaché de Presse
auprès du Commissaire européen aux >affaires sociales, le tchèque Vladimir
Spidla. "Une majorité d'entre eux était hostile au projet >lorsqu'il leur a
été présenté. Mais les arguments développés par la Commission les ont
finalement >convaincus."
Ces arguments reposent sur une idée simple : mettre les nouvelles
technologies de l'information >au service de la solidarité, afin que les
jeunes générations participent au bien-être des anciens et >des plus
fragiles.
Il resterait cependant quelques réticences, notament du coté de la Grande
Bretagne et du >fournisseur d'accès français Free.
Cyril Poidatz, président du conseil d'administration du groupe Iliad,
propriétaire de Free, est l'un >adversaires les plus acharnés du projet
européen : "Internet était un espace de liberté totale >depuis des années.
Le projet de la Commission est totalement ahurissant."
"Le silence des autorités françaises sur ce projet, qui existe pourtant
depuis plusieurs mois, est >assourdissant, et celui des médias l'est encore
davantage. La proximité du référendum sur la >constitution européenne n'y
est sans doute pas pour rien."
"Le viellissement de la population rend l'adoption de mesures fortes
absolument inévitable", >explique Ralf Van Hagen. "Le recul du gouvernement
français devant la levée de bouclier syndicale >rend nécessaire, à terme,
l'intervention de la Commission."
Les spécialistes s'accordent à penser que nombre de pays de l'Union
européenne risquent de >connaître un véritable désastre financier s'ils ne
trouvent pas rapidement des financements très >importants.
"L'enjeu ne se compte pas en millions d'euros", précise Ralf Van Hagen,
"mais en dizaines de >milliards d'euros au niveau communautaire. Le
principe de subsidiarité nous impose d'intervenir >rapidement et à
l'échelle européenne."